Vous êtes venu à cet article pour mieux comprendre la certification en phytothérapie (ou son absence !) et comment elle affecte votre parcours pour devenir herboriste professionnel. En France, il n'existe pas de voie reconnue et agréée au niveau fédéral pour devenir herboriste certifié comme il en existe pour devenir médecin, naturopathe ou chiropracteur et toute école qui prétend que vous serez un herboriste « certifié » ou « maître » à la fin de vos études exagère la vérité.

Le diplôme d’herboriste, supprimé en 1941 sous le régime de Vichy, a sonné le glas de cette profession, actuellement en train de disparaître, remplacée aujourd’hui par le métier de pharmacien. 

Malgré cela la demande dans la société française de pouvoir avoir accès aux soins par les plantes (phytothérapie, aromathérapie) en complément de la médecine conventionnelle se développe fortement depuis quelques décennies, tandis que les femmes et les hommes détenteurs de cet héritage multimillénaire sont en train de disparaître, faute d’une réhabilitation officielle du métier et d’une transmission suffisante aux nouvelles générations. 

Cependant, il existe des moyens d'acquérir une formation en herboristerie de haute qualité et de devenir un herboriste agréé de confiance et de bonne réputation. 

Pourquoi ne puis-je pas devenir herboriste certifié ?

Comme nous l'avons mentionné ci-dessus, il n'existe pas de certification en herboristerie reconnue au niveau fédéral ou étatique aux États-Unis, et toute école qui prétend que vous serez « certifié » à l'obtention de votre diplôme exagère la vérité. 

Chez Le Petit Herbrosite, nous décernons des certificats de réussite pour tous nos programmes de base et nos cours d'herboristerie plus approfondis, qui peuvent être utilisés sur votre chemin pour devenir un herboriste agréé , mais nous ne prétendons pas qu'ils feront de vous un herboriste certifié . (Continuez à lire pour en savoir plus sur cette différence subtile mais essentielle entre un herboriste certifié et un herboriste agréé.)

Ce n'est pas parce que vous ne pouvez pas techniquement devenir herboriste « certifié » ou « maître » que vous ne pouvez pas exercer et être rémunéré pour vos compétences. C'est là que les choses deviennent un peu plus nuancées.

Il est illégal pour les herboristes de traiter, de guérir ou de prescrire des médicaments. Seuls les praticiens agréés, comme les médecins et les naturopathes, peuvent le faire. Cependant, grâce à la liberté d'expression, les herboristes peuvent enseigner à leurs clients comment utiliser des aliments sains, des habitudes de vie et des herbes pour favoriser le bien-être et corriger les déséquilibres afin que le corps puisse se guérir lui-même. 

Comment cela se traduit-il dans la vie réelle ? En tant qu’herboriste, par exemple, vous ne pouvez pas légalement diagnostiquer un diabète chez un client, puis lui prescrire de l’insuline ou des plantes médicinales.

Cependant, vous pouvez rencontrer un client qui a déjà reçu un diagnostic de diabète et lui parler des différentes plantes médicinales qui peuvent l’aider à équilibrer sa glycémie, en conjonction avec le plan de traitement recommandé par son médecin. Voyez-vous la différence ?

Si vous choisissez d'étudier l'herboristerie dans l'intention de devenir herboriste professionnel, ce sujet sera abordé de manière beaucoup plus approfondie tout au long de vos études. Ne vous inquiétez donc pas si vous ne comprenez pas tous les détails nuancés pour le moment.

Le principal point à retenir ici est qu'un titre comme Herboriste certifié ou Maître herboriste ne vous rend pas plus ou moins qualifié pour pratiquer l'herboristerie , et ne vous donne pas non plus de protection juridique. Ne payez pas de supplément pour participer à un programme qui promet une « certification en herboristerie » parce que techniquement, cela n'existe pas.